vendredi 22 novembre 2013

Espagne de Arcos de Frontera à Tarifa

Le 18 novembre 2013   Arcos de la Frontera - Paterna de Rivera


Maxime est beaucoup plus rapide que nous pour tout plier, nous le laissons donc reprendre la route tout seul, même si nous allons dans la même direction. Des étapes d'une centaine de kilomètres ne lui font pas peur, vive la jeunesse ! Bonne route Maxime !
Yan qui a adoré Maxime voudrait le suivre et faire la route avec lui. Il m'en parlera d'ailleurs: "c'est lui qui fait ces petits tas de cailloux, il nous montre la route, hein maman"...

Nous reprenons la route à notre tour. Sortir d'Arcos de la Frontera n'est pas une mince affaire. Nous avons dormis en bas et il nous faut monter en ville pour prendre la bonne direction... sauf que la ville ici est perchée à environ 185 m !! Ok, cela ne parait pas beaucoup, vu sur le papier, mais je vous promets qu'en bordure de route, avec des vélos chargés (j'aurais dû les peser avant le départ !!) ce n'est pas de la tarte... plutôt de l'huile de foie de morue...dur dur à avaler !!, les mètres, pas la route ! Même sur mes photos cela ne se voit pas, les nerfs !!




Toute la journée sera à l'image des ces premiers tours de roue, ça monte et ça descend. Le paysage est joli mais très vallonné. Ce qui est nouveau, c'est toutes les éoliennes, il y en a énormément. Nous adorons les regarder valser dans le ciel. Hier, nous avons eu la chance en nous arrêtant dans une station service, de voir sur un camion, une pâle d'hélice. Elle était là stationnée à côté de nous, les enfants se sont amusés à compte le nombre de grands pas : 58 grands pas de papa... cela vous donne une idée de la longueur.



Pour la soirée, nous arrivons à Paterna de Rivera, le froid tombe vite dès le coucher du soleil. Nous perdons des degrés. Nous partons à la recherche d'un coin pour dormir. Un arrêt dans un Cyber n'est pas très concluant, pas de camping, ni plus d'infos. En demandant à quelques personnes nous finissons par apprendre qu'il y a une maison d'accueil, un peu comme sur le chemin de Saint-Jacques, et qu'il faut voir avec la police locale. Heureusement, ce n'est pas la Guardia Civil, car eux n'ont pas l'air toujours conciliant. Dans l'après-midi, alors que nous étions sur une minuscule route en pleine campagne, arrêtés pour discuter avec des personnes qui nous ont offert de l'eau et des beignets, la Guardia est passée nous obligeant à partir, car il ne fallait soit-disant pas stationner !!! Nous ne gênions personne !!!
Bref, nous rentrons dans les bureaux de la police locale, nous expliquons notre situation, ils appellent une personne et nous font patienter. Pendant, ce temps nous échangeons sur le voyage et sur leur travail, car Yan est toujours comme beaucoup de petit garçon intéressé et curieux des ces hommes en uniforme !!! Il recevra même l'écusson de la police ! trop fière !!
Le téléphone sonne, ils nous accompagne dans un gymnase où le gardien nous attend, il nous ouvre un vestiaire... génial une douche chaude, l'électricité. Vers 20h30, le gymnase est rien qu'à nous, nous sommes chez nous !!! Petit repas simple et dessin animé (les 5 légendes), avant de nous endormir tout décontractés par la douche.



Le 19 novembre 2013     Paterna de Rivera   -  Barbatte

Il y a des moments où notre motivation et notre persévérance sont mises à l'épreuve. Aujourd'hui est un jour comme cela. Notre chemin sera encore jalonné de bien belles montées, heureusement les descentes sont aussi bien agréables et nous aident à gravir la montée suivante.

Nous sommes 4, c'est donc 4 motivations à gérer, 4 persévérances à travailler, 4 psychologies (si je puis dire !) à faire évoluer... un tel voyage vient chatouiller toutes nos limites, nos faiblesses.... et le comble c'est qu'il faut que cela arrive quand les autres membres de la tribu sont en capacité de les accueillir, tous nos points à travailler.... beaucoup de paramètres un peu difficiles à faire cohabiter...
Je vous laisse donc l'imagination de certains de nos moments !!

Aujourd'hui donc, nous passons à côté de "Médina Sidonna" et de "Vejer de la Frontera" sans aller les visiter car les montées auront eu raison de notre motivation. Ces deux villes doivent être bien sympas, avec un point de vue magnifique, mais voilà, la route pour y grimper est à nos yeux et nos mollets bien trop grande.

Nous arrivons sur Barbate où nous retrouvons l'océan, nous arrivons juste à temps pour le coucher de soleil, génial. L'océan a des effets sur nous, c'est toujours un vrai bonheur, une vrai magie de la nature...

Yan aura la chance de visiter les camions de pompiers en place sur la côte. La chance continue à lui sourire, après la France et la vieille collection de camions, l'Espagne avec ce pompier bien gentil qui lui ouvre toutes les parties du camion.

Pour dormir ce soir, c'est grand luxe, sur la terrasse d'une petite école de surf, avec pour vision l'océan. Merci à ces surfeurs pour leur invitation, on ne pouvait pas rêver mieux.






Le 20, 21, 22 novembre 2013      Barbate - Tarifa


Aujourd'hui c'est l'anniversaire de notre championne, 10 ans, pour fêter cela nous prenons le petit déjeuner en terrasse face à la mer.

 


Pour rejoindre Tarifa, dernière ville d'Espagne du continent Européen, nous passons par un endroit juste magnifique qui n'a rien à envier à la côte d'Azur. Le seul hic, c'est que c'est plus approprié aux randonneurs à pied, à cheval ou éventuellement aux VTT, mais en aucun cas à des cyclo-randonneurs comme nous ! Mais, nous y sommes, alors il n'y a plus qu'à continuer.
Nous passons à côté du phare "Faro de Camarina". Des parapentistes viennent nous faire une belle démonstration, juste à nos côtés. C'est impressionnant, et cela me donne bien envie de me lancer dans les airs moi aussi.
Avant de retrouver le goudron, notre chemin nous offrira, de bien beaux points de vues, sur une dune, l'océan..., les vaches en liberté viennent nous montrer leurs belles robes...




Nous dormirons encore sur la plage mais cette fois ci à l'abri d'une paillote. Je suis sûre que ma Zoé se souviendra de cet anniversaire quelque peu différent.

Nous rejoignons la nationale après 3 km de montée et 5 de descente, ouf !! L'arrivée sur Tarifa se fera tranquillement. Nous y rencontrons Alexandre, un Belge qui tient un bar-resto face au port. Après tous ces efforts nous nous offrons un petit resto. Nous sympathisons bien, il nous présentera des amis Benoît et Véronique ainsi que Maxence leur petit gars. Ils nous prêteront une pièce avec salle de bain. Eux deux sont Français et tiennent une crêperie.
Grâce à eux, notre dernière soirée européenne sera bien douce et agréable. Merci beaucoup.




Avant de prendre le bateau pour notre premier pays sur le continent Africain, nous sommes interpellés par un couple, ils nous ont vu à Agurain au début du mois !! Le monde est petit.
Le bateau est à 16h, l'embarquement ne posera aucun souci, ouf, c'est plus simple que le bus !!

Au revoir l'Espagne, le Maroc nous voilà !! pas sans questionnement, sans appréhension... mais avec plein de curiosité, en plus nous devons revoir Ali et Radija, alors que l'aventure continue...









 

1 commentaire:

  1. eh oui pas toujours facile,mais beaucoup de découverte quand même
    bon courage,bisous.

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