dimanche 20 avril 2014

Sénégal du 9 au 17 avril : Sénégal suite et fin, l'aéroport de Dakar

Nos derniers jours au Sénégal sont vraiment un mélange de très bons moments, de belles rencontres, de solidarité, de générosité et aussi de complications, de stress... jusqu'à la dernière minute sur le territoire de ce pays. 

Nous quittons Popenguine, ce joli village que nous aimons tant et surtout nos amis, Danielle, Ibrahima et Dior qui nous ont mis à l'aise dans leur maison. Ils nous ont reçu avec tant de générosité. Merci à vous trois, cette fois-ci, nous nous disons à je ne sais pas quand mais en espérant que ce soit le plus rapidement possible.


Avec Dior sur la terrasse de sa maison,
pas mal la vue non ?
                                 


Nous prenons donc la route que nous connaissons déjà en direction de Dakar, où nous devons rejoindre Aguy le frère d'Ibrahima et passer la soirée sur l'ile de N'gor dans la maison de Christiane.

Avant Dakar, il faut traverser Rufisque et ce n'est pas des plus simple au niveau de la circulation, n'est-ce pas Gérard ! Le périphérique de Dakar est bien plus agréable. Nous nous arrêtons dans un magasin de sport pour voir pour des cartons afin d'emballer les vélos. "Grave erreur" le magasin est dans une petite galerie commerciale dans laquelle il y a un magasin de jouets !!! Eh bien, allez expliquer à deux jeunes enfants européens qui n'ont quasiment pas vu de jouet depuis 6 mois qu'il nous est impossible de céder à toutes leurs tentations... Yan m'en parlera pendant plusieurs jours.

A l'image de leur frère, Aguy, Sadou et Amadou nous accueillent avec tant de simplicité, de générosité... presque comme si nous nous connaissions depuis toujours. Nous laissons nos vélos chez eux et nous partons sur l'île où nous attend Christiane.

Christiane est une femme dynamique avec beaucoup d'humour et une grande expérience, elle a mis en place une association humanitaire LAUNATHO il y a plus de 11 ans en faveur des démunis.

Nous ne passerons que trop peu de temps en sa compagnie.

Nous retournons le lendemain chez Aguy et ses frères pour la journée démontage des vélos, organisations des sacoches... afin de mettre le maximum de chance de notre côté pour prendre l'avion.




Un grand merci à tous les trois, pour toute l'aide apporté toute la journée. Sans oublier la petite visite by night du monument de la renaissance Africaine, cette immense sculpture dominant toute la ville de Dakar et du phare des mamelles. Un très bon moment en votre compagnie que l'on espère reconduire dans quelques temps.


Monument de la renaissance Africaine

17 avril 2013, 4h30 du matin, les garçons sont déjà en train de charger tous les cartons sur la voiture quand nous nous réveillons. Nous partons juste avec Amadou. La voiture est pleine. Nous voilà à l'aéroport 2 heures en avance comme prévu. Encore merci les garçons prenez soin de vous.
Il est environ 6 h quand nous nous présentons devant la première personne pour l'embarquement.
C'est le début de deux heures de stress, d'attente, d'explication, de prise de tête quoi....
Pas à cause des vélos, comme on pouvait l'imaginer. Mais juste parce que nous n'avons pas de billet retour. Ils n'ont rien voulu savoir, même lorsque nous leur expliquons notre voyage et donc l'impossibilité de prendre un billet retour. Pour eux, c'est une preuve comme quoi nous ne resterons pas dans le pays !!
Et ils nous précisent même que si nous étions rentrés dans le pays par voix terrestre on ne nous demanderait rien.Ils voulaient que l'on achète un billet retour soit pour Dakar, soit pour la France notre pays d'origine, même pas un billet pour le pays voisin !!!
Ils va falloir que l'on m'explique en quoi cette loi protège un pays d'une certaine immigration !!
Bref, nous sommes allés voir une autre personne, puis encore une autre, personne ne voulait rien entendre.
Tout les passagers ont déjà embarqué, nous nous restons là, encore coincés. Il a fallu attendre la dernière minute et un autre responsable pour qu'il accepte de nous laisser embarquer en signant tout de même une décharge précisant que nous prendrions tous les frais à notre charge en cas de refus par l'immigration à l'arrivée !
Nous sommes donc montés dans cet avion les derniers, en courant, épuisés mais soulagés. Du coup, les vélos n'ont posé aucun problème ! Comme quoi, nous pensions avoir pensé à tout, oui tout sauf... ça ! Encore une fois la vie nous apprend qu'on ne peut pas tout prévoir, mais qu'il faut faire confiance...
En route donc pour la Tanzanie, pour 19 heures de vol, 2 avions...une escale au Mali et un changement d'avion en Ethiopie...







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