dimanche 17 août 2014

Zambie : de Lusaka à Mazabuka

Vendredi 13 juin, une journée bien remplie !

Au programme de cette journée, aller voir l'orphelinat des éléphants sur notre route, à la sortie de Lusaka. D'après Marion nous ne pouvons pas louper la route puisqu'un grand panneau la signale. Nous prenons donc la route après avoir laissé Marion et les enfants partir au travail et à l'école. Pour sortir de Lusaka nous traversons une grande zone d'activités avec sa circulation dense, ses magasins, sa foule... cela nous change du quartier résidentiel de Marion !

Au revoir Marion, Evan, Tuuli merci pour tout.


Après plusieurs km nous demandons notre chemin. Il s'avère que nous avons dépassé d'environ 10 km la piste que nous devions prendre. Pourtant nous avons été attentifs aux panneaux !!! C'était sans compter sur les travaux, toute la Kafue road est en train d'être refaite et ils ont enlevé les panneaux !! Bon, nous ne sommes pas à 10 km près vous me direz ! le seul petit soucis c'est qu'il nous faut à tout prix être à 11h30 à l'orphelinat car c'est à ce moment que les pensionnaires viennent dans l'enclos où ils sont nourris sous le regard émerveillé des petits et grands. Nous voilà donc sur la piste pour plusieurs km, ce n'est pas le moment de fléchir malgré le vent de face, la poussière, les cailloux si nous voulons voir les éléphants. Allez ma Zoé, on va y arriver ! 
Nous arrivons à 11h20, yes ! ouf ! Nous nous dépêchons de monter sur le promontoire, les 4 jeunes éléphants arrivent. Ils prennent le biberon avec leur trompe, vont boire dans les tonneaux, jouent, se roulent dans la boue... Nous pouvons les observer pendant plus d'une heure, c'est vraiment chouette. Zoé et Yan n'en perdent pas une miette. Zoé a choisi son éléphant, celui qui est blessé à la jambe et qui porte une attelle.





Le parc fait partie de la fondation David SHEPHERD, un grand artiste peintre. Si vous voulez en savoir plus, c'est ici.  Deux des petites filles de David SHEPHERD sont là, elles nous expliquent le fonctionnement et nous offrent une revue de la fondation ainsi qu'un bracelet pour Zoé. La seule chose qui soit regrettable ici, c'est que toute la documentation n'est qu'en anglais. Il n'y a pas de flyer en français, ou allemand... cela nous aurai permis de mieux mesurer la problématique des éléphants en Afrique et l'urgence pour le monde entier de protéger cet animal et bien d'autres d'ailleurs.

Pour repartir et rejoindre la grande route, nous reprenons une autre piste à travers champs, cool ! Nous croisons des femmes portant des cannes sur leur tête, ainsi que des femmes en train d'égrainer le maïs. Elles nous montrent comment elles font, j'essaye 2 minutes, tout le monde rigole de me voir faire. J'adore ces moments où les mots ne servent à rien. Vu le poids du bâton, je demande à un homme pourquoi il ne le fait pas lui, de nouveau tout le monde rit !! Chapeau mesdames, vous êtes vraiment très fortes et courageuses. Merci pour cette belle leçon.




La grande route, la Kafue road, est plutôt sympa. En milieu d'après midi nous traversons la ville de Kafue. Nous demandons pour dormir dans un ancien camping en rénovation. Le gérant, Trévor est d'accord et nous propose de nous installer en bas, au bord de la rivière Kafue. Le site est magnifique, nous adorons. Nous installons juste la moustiquaire sous une grande hutte. Nous cuisinons et discutons avec les ouvriers autour du feu, puis nous nous endormons avec la rivière, la lune et les étoiles comme décor, top ! pour rêver des éléphants.







Au réveil avec le lever du soleil, notre décor change de couleur pour notre plus grand bonheur. Nous déjeunons en observant les pêcheurs et les loutres. Nous reprenons la route. Par ici le paysage est vraiment joli, des collines tout autour, la rivière, le soleil... Nous aimons beaucoup. En passant sur le pont de la Kafue river, les femmes qui sont en train de laver leur linge me saluent. L'intersection de la route de Livingstone et du Zimbabwe est très animé, de nombreuses vendeuses de bananes, beignets... accourent au devant des camions, des voitures et des cyclistes. Nous faisons le plein et nous continuons en direction de Munali hill. Nous retrouvons les baobabs que nous aimons tant, ils sont signes de chaleur parait-il. La montée est un peu raide, cela faisait longtemps. Dans la descente nous faisons attention, car nous devons trouver une piste sur la droite pour aller chez Paola et Johan, un autre contact de Sabrina dont je vous ai déjà parlé. Nous ne connaissons pas encore Paola et Johan, mais notre échange par mail est déjà très prometteur. De plus Paola fabrique des crèmes de beauté naturelles et au maximum bio. Je suis trop contente, enfin quelqu'un qui se soucie de notre santé et de celle de notre planète. Oui, oui ne rigolez pas, depuis le début du voyage je me bats avec mes convictions et je ferme les yeux sur bien des produits alimentaires, cosmétiques ou autres. Pas facile en Afrique de trouver des choses sans colorants, conservateurs... alors renouer un peu avec du plus naturel me ravit.
Bref, avant cette nouvelle rencontre, nous devons faire 28 km de piste !! Rouler sur une piste n'est pas toujours très simple, car parfois elle peut être bonne, parfois pas du tout et parfois elle ressemble à de la tôle ondulée. Mais quel plaisir de rouler sans voiture ou presque, nous avons l'impression d'être plus en harmonie avec la nature. Yan teste même le vélo de sa sœur, il se débrouille plutôt bien malgré les secousses. La piste longe d'immenses propriétés aux clôtures interminables. Nous découvrons les champs immenses de cannes à sucre, les pintades sauvages... mais où est la maison de Paola et Johan ? La piste nous semble sans fin, le soleil descend donnant à notre décors cette couleur, ocre dorée que nous aimons tant.
Çà y est nous apercevons le terrain de polo, la haie de bougainvillier... toutes ces indications que Paola nous avait données, nous arrivons enfin. Premiers échanges, une nouvelle amitié commence....



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