vendredi 7 novembre 2014

Zambie : Livingstone Juin 2014

LIVINGSTONE.

Livingstone est synonyme pour nous des chutes Victoria. Depuis que Zoé avait feuilleté le livre du patrimoine mondial de l'UNESCO avant de partir, elle s'en était fait un de ses premiers objectifs ; aller voir les chutes Victoria !

Nous y voilà donc. Nous plantons la tente au Joly boy campsite. ( environs 8 € la nuit) Livingstone est une ville très touristique. Qui dit touristique dit souvent hausse des prix, relation avec les locaux faussée... mais dit aussi plus de facilités avec des commerces offrant plus de diversité, une meilleure connexion, des rencontres plus internationales... En général, nous n'aimons pas trop ce genre d'endroit, mais peut-être parce que nous sommes encore imprégnés de la bonne énergie de Sons of thunder, nous nous sentons plutôt bien ici.

Les chutes sont à environ 10 km du centre ville. Nous y allons avec toute l'excitation de tous ces mois d'attente à en rêver. Arrivés au bord du Zambèze, nous nous rendons bien compte de l'immensité, du débit d'eau...
Arrivés sur place, nous sommes accueillis par de nombreux singes qui se sont bien adaptés à la promiscuité avec les hommes. Deux choix s'offrent à nous : faire le parc des chutes ou juste aller jusqu'au pont qui fait la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. Nous choisissons le pont pour l'instant, pour le parc nous le ferons demain toute la journée, afin de bien en profiter.










Après être passés par les bureaux de l'immigration pour prendre un ticket de laisser-passer nous arrivons sur le pont. Un grand et beau pont en métal avec le chemin de fer dessus. A moitié pont c'est la limite entre les deux pays. Vous avez la possibilité de faire du saut à l'élastique. Impressionnant de voir les personnes sauter dans le vide au dessus de l'eau. Le paysage est juste magnifique, les chutes sont grandioses. Trouver les bons mots pour exprimer ce que l'on ressent et décrire ce que l'on voit n'est pas facile. Je vous laisse vous faire votre propre opinion en regardant les photos et/ou les vidéos. Nous allons aussi à la frontière pour se renseigner du prix pour le parc du côté Zimbabwe. Il nous faudrait prendre le visa soit 30 USD par adultes et 25 USD par enfant + 25 USD par personne pour le parc !!!! sans parler qu'il faudrait aussi reprendre le visa Zambien soit 50 USD pour les adultes !! Le calcul est vite fait, nous resterons en Zambie !


La seule chose que je peux vous dire c'est qu'il nous tarde déjà de revenir et faire le parc !!!

De retour en ville, nous nous arrêtons pour regarder le magnifique vieux train à vapeur. Le propriétaire, qui est là, nous invite à venir le visiter. C'est Sunday, un des employés, qui nous fait la visite complète. Les enfants sont contents d'actionner le sifflet dans la locomotive où la chambre à combustion nous donne une idée de la chaleur qu'il peut y faire. La locomotive vient de Glasgow en Écosse et date de 1922. Les wagons sont d'Afrique du Sud. Ils sont en bois, tout est d'époque sauf la climatisation qui a été ajoutée : banquettes en cuir, salle de restaurant, bars... On se croirait revenu dans le passé. Pour une belle somme (j'ai oublié!!) vous pouvez passez une belle soirée dans ce train, aller jusqu'au pont pour voir les chutes et manger dans le bush. Enfin, dans le train qui s'arrête dans le bush !! Le tout dans une ambiance très romantique ! Avis aux amateurs !!






Samedi 28 juin 2014

On se lève de bonne heure, on s'arrête en ville pour acheter de quoi pique-niquer et hop c'est parti...
Nous arrivons à l'entrée du parc, 120 kwacha par adulte et 60 pour les enfants (soit environ 40 €....)
Ce qui nous questionne un peu c'est le prix d'entrée des Zambiens, seulement 7 kwacha !!! A la fois, nous sommes contents car au moins quasiment tous les Zambiens peuvent se payer l'entrée de l'une des merveilles de leur pays, mais à la fois nous trouvons que l'écart est vraiment très important. Nous sommes partagés. Bref, nous n'allons pas philosopher trop longtemps sur le sujet, les chutes nous attendent et nous aussi.

Par où commencer pour vous raconter? On a tout aimé. Le haut des chutes, avec ce fleuve paisible, être en face des chutes avec cette puissance, cette force, avec les embruns qui vous trempent. Le bas où l'on se retrouve dans les méandres du fleuve, presque sous le pont...
C'est impressionnant, on se régale. Nous sommes trempés mais contents.
Nous passons toute la journée à faire des allers-retours entre les différents sites du parc. Nous faisons des centaines de photos... Nous voulons profiter de la magie de la nature qui change de couleurs, d'ambiance en fonction des heures et de la lumière du soleil. Nous regarderons le couché du soleil sur le fleuve, alors que presque tout le monde est déjà parti. Nous nous interrogeons sur bon nombre de personnes qui viennent ici et visitent le parc au pas de course, juste 2/3 heures !!!
Drôle de tourisme, ces personnes qui viennent prennent des photos et repartent !! Nous nous voulons sentir l'énergie du lieu, « vivre » avec !! Nous ne savons pas si nous pourrons y revenir alors nous faisons le plein.





Avant de repartir nous retournons sur le pont, où le train est arrivé. Sunday, qui nous reconnaît, nous fait signe. Nous regardons le train partir dans son nuage de vapeur. Instant magique, où le présent et le passé cohabitent !

Nous rentrons avec la nuit, il fait bon, on espère voir des animaux mais ce ne sera pas pour aujourd’hui, en même temps , nous avons déjà été bien gâtés.

La vie au Joly boy est vraiment très agréable. C'est vraiment un lieu international, où des personnes de tous âges et de toutes nationalités se rencontrent. Nous faisons beaucoup de connaissances, toutes aussi intéressantes les unes que les autres, les discussions s'allongent...
Les enfants profitent de la piscine et des deux canoës mis à disposition, du billard.



Mardi 1 juillet 2014

Lever 6h00, il fait un peu frais, nous déjeunons et prenons nos vestes de pluie. Les enfants ne savent pas où l'on va, mais lorsque la voiture arrive, ils comprennent de suite !
En route, pour un petit safari, le Mosi oa tunya parc. Les enfants sautent de joie, grimpent dans la voiture, trop contents d'être en hauteur !!
Sur la route, nous récupérons 4 américains, super sympa. Ils plaisantent beaucoup avec les enfants.
A la sortie de Livingstone, nous nous arrêtons dans le bush pour un petit café. Les américains partent à pied, ils ont choisi un safari pédestre et vont essayer de voir des rhinocéros. Nous continuons tous les quatre dans la voiture. Les animaux ne manquent pas : impalas, girafes, phacochères, buffles, waterback, zèbres, puis marabout (c'est énorme comme oiseau), singes, aigle pêcheur, crocodiles et j'en passe.
Lorsque nous sentons la fin du safari arriver, nous sommes un peu déçus car nous n'avons pas vu d'hippopotames ni d'éléphants. Quand soudain Zoé aperçoit quelque chose de gros, elle pense que c'est un éléphant. Le chauffeur fait marche arrière et c'est un beau mâle hippopotame qui est là à juste quelques mètres, il nous regarde, nous le regardons un bon moment, nous pouvons même descendre de la voiture, génial !! Bravo ma Zoé.
Nous en avons pris plein les yeux, les enfants n'ont rien laissé passer, à l’affût du moindre mouvement... Tant pis pour les éléphants, se sera sans doute pour une autre fois.






Nous rentrons au camping, plier le campement pour continuer la route... Lorsque nous sortons de Livingstone après une nouvelle crevaison,  il est 16h30, un beau cadeau nous attend. Juste à la sortie de la ville, une girafe traverse juste devant nous et reste sur le bas côté. J'adore les girafes, elles sont élancées, majestueuses, curieuses et un peu peureuses ...



Pour finir cette belle journée, nous dormons dans un tout petit village zambien, sans eau ni électricité chez le chef du village, Andersson. L'accueil est super chaleureux, tous les enfants du village sont là. Avec Zoé et Yan ils se mettent à chanter, danser... un vrai spectacle et surtout un vrai bonheur pour nous de regarder nos enfants si à l'aise avec leurs pairs, même si la langue, la culture... les éloignent.
Ce soir, nous irons nous coucher sans manger, car la famille qui nous accueille ne mange pas et nous n'avons pas de quoi nourrir tout le village, ou du moins la cinquantaine d'enfants qui nous entoure.
Ce n'est pas simple, nous ne pouvons pas manger devant toutes ces personnes si accueillantes et nous ne pouvons pas non plus répondre à leurs besoins. Drôle de sensations, bel apprentissage pour nous tous, qui allons dormir le ventre vide, mais le cœur plein, pour un soir, alors que malheureusement pour tout ce petit monde, cela doit se reproduire trop souvent.





Nous sommes en vélo et aux yeux de bien des personnes nous n'avons pas grand chose avec nous, ce qui est vrai dans un sens, mais nous avons bien plus que beaucoup beaucoup d'autres personnes !!! Ceci est vrai d'un point de vu matériel, alimentaire.

Par contre ces même personnes ont bien plus que nous aurons peut-être un jour : la joie de vivre, l'accueil, la foi,  l'acceptation de la différence...

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